Écoles normales : les élèves-maîtres, précieux auxiliaires des sciences

En 1864, Urbain Le Verrier, directeur de l’Observatoire de Paris, décide d’étendre son réseau d’observations météorologiques pour améliorer la connaissance du climat en s’appuyant sur les écoles normales. Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, les élèves-maîtres effectuent des relevés météorologiques au moins trois fois par jour dans le cadre de leurs études scientifiques. Leurs observations constituent un ensemble unique sur près de huit décennies, couvrant l’ensemble des départements français, qui complète le réseau des stations professionnelles de l’époque.